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26 octobre 2006

C...peint

Dans le silence
il laisse s'accomplir la magie
de ses mains ...
... sur l'azerty

Et il éclaire le monde pour nos yeux qui n'voient rien

cribas_085
Il y a des matins, où c’est définitivement dimanche.
Il y a des matins comme ça.
Où le peintre, odalisque de ses fresques,
s’enlucide et sent que ses couleurs sont plus pingres,
qu’Ingres

cribas_079
On est bon nombre à s’immerger
dans la sueur de notre petit cœur.
On est parfois l’ombre de notre bandit de grand
destin de cœur.

.

.

.

On peint. Sur son âme. Au marker.
On feint. On s’arme. De pleurs.
On craint. On alarme. Candeur.

.

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cribas_084
Il y des matins, où définitivement,
on ne trouve personne dans ses manches.
Il y a des matins comme ça.
Où le poète contemple son pauvre joujou,
puis enfile ses mains dans des bas de laine.
Il moufle son horreur et ses sens le démultiplient.

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Il peint. De son âme. Au marker.
Il feint. Il s’arme. De pleurs.
Il craint. Il alarme. Candeur.

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cribas_075
Il y a des matins comme ça, où c’est définitivement l’horreur.
On n’imprime plus rien.
On va se retrouver en hp.
Et Nerval qui se pend à sa grille de mots croisés.

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.

Il pend. A son âme. Haute ardeur.
Il fin. Il désarme. Ses pleurs.
Il brin. Il carde. Sa douleur.

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cribas142
Il y a des mutins comme ça, le dimanche.
On peint, on écrit,
on fait du roller ou on joue du marker.
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cribas_044

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On artistique sa vie...

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On est parfois plus sombre que lumière.
Il y a des matins, où c’est définitivement dimanche.
Il y a des matins comme ça.
Où le peintre, odalisque de ses fresques,
s’enlucide et sent que ses couleurs sont plus pingres,
qu’Ingres.
On est parfois bien sombre, à la lueur de sa petite œuvre.
On est bon nombre à s’immerger dans la sueur de notre petit cœur.
On est parfois l’ombre de notre bandit de grand destin de cœur.


On peint. Sur son âme. Au marker.
On feint. On s’arme. De pleurs.
On craint. On alarme. Candeur.



On est parfois plus con que la rumeur.
Il y des matins, où définitivement, on ne trouve personne dans ses manches.
Il y a des matins comme ça.
Où le poète contemple son pauvre joujou, puis enfile ses mains dans des bas de laine.
Il moufle son horreur et ses sens le démultiplient.


Il peint. De son âme. Au marker.
Il feint. Il s’arme. De pleurs.
Il craint. Il alarme. Candeur.



On est parfois plus fou que la douleur.
Il y a des matins comme ça, où c’est définitivement l’horreur.
On n’imprime plus rien.
On va se retrouver en hp.
Et Nerval qui se pend à sa grille de mots croisés.


Il pend. A son âme. Haute ardeur.
Il fin. Il désarme. Ses pleurs.
Il brin. Il carde. Sa douleur.



On est parfois plus onde que parterre.
Il y a des mutins comme ça, le dimanche.
On peint, on écrit,
on fait du roller ou on joue du marker.


On artiste. On astique sa vie !

.

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Cribas 2005.

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Le texte est .....indélébile...souple et intense ... je reste là à le lire et à le relire -même si je le connais par coeur- frappée d'"étonnement" au sens premier du terme , comme on ne l'est que devant une oeuvre d'art ...

Les photos ont été prises à la basilique Saint-Hilaire à Poitiers en mars 2008 et au parc de Bercy il y a un an à la "Demeure".

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Commentaires
A
.... je ne sais plus trouver les mots adéquats.<br /> C'est vraiment très fort chez toi.<br /> Souvent le soir, j'espère me relever moins conne.
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Z
Whaout superbe blog, très créative bravo a toi, jolie travail !
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A
On est parfois plus con que la rumeur ! Oui ! J'aime. J'aime beaucoup ce post, le texte, son incrustation...
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M
Oui, un choc à lire, à relire et à revoir...;-)))
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